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La Révolution française marque le début d’un monde et la fin de
l’Ancien Régime. Toute la société française va devoir basculer vers une
nouvelle trilogie : liberté, égalité, fraternité. Ce ne fut qu’une
habile substitution idéologique par laquelle les révolutionnaires vont
détruire les fondements de l’ordre ancien qui s’appuyait sur
les vertus théologales : foi, espérance et charité. D’une société basée sur la
croyance de Dieu et les fins dernières qui passent pas une vie
charitable et exemplaire, l’homme va prendre une place centrale
impliquant un individualisme ayant pour conséquence la fameuse maxime
« Chacun pour soi et Dieu pour tous ».
L’origine du changement de paradigme trouve sa genèse à la fin du 15è siècle
Le premier philosophe de la Renaissance à avoir exalté l’humanisme et
l’universalisme fut
Érasme. Il échangea la notion centrale de Dieu par
celle de l’homme. C’est sur ces bases que naquit la
Réforme.
Luther et
Calvin, en attaquant le principe des
indulgences, voulaient remettre en
cause l’enseignement traditionnel et promouvaient de nouvelles règles
censées détruire le clergé romain et rapprocher l’Homme de Dieu sans
intermédiaire.
Ils inventèrent l’individualisme.
L’homme n’ayant plus que lui-même comme seul juge de sa conscience, ils
ont détruit les liens sociaux et leurs organisations qui étaient
administrés par l’Église. Le vide créé par ces changements obligèrent
les Hommes à se tourner vers les idéaux des philosophes des Lumières.
L’ordre divin allait petit à petit s’infirmer face à l’ordre naturel
définit par le nouveau
contrat social proposé
au XVIIIe siècle.
Les grands féodaux et la haute bourgeoisie avaient trouvé le
stratagème parfait pour s’émanciper de l’Église. En s’appuyant sur des
concepts humanistes, ils allaient pouvoir prendre les prébendes du
clergé. La Réforme inspirée par l’humanisme allait engendrer le
capitalisme, et mettre l’argent au service des financiers qui
s’affranchirent immédiatement de l’interdiction de l’usure, l’Église
ayant perdu sa juridiction morale. L’Homme moderne tournait alors son
esprit vers la raison matérialiste tout en laissant croître une nouvelle
aristocratie financière, s’installant définitivement à la fin du XVIIIe
siècle comme la nouvelle classe dirigeante.
L’avènement du Dieu raison
Descartes érige l’Homme comme « maître et propriétaire de la
nature ».
Kant précisait même les limites du Dieu créateur et parlait de
l’Homme comme un être capable de jugements suffisamment objectifs pour
ne plus se référer au surnaturel.
Rousseau entreprit de démontrer que
l’Homme est naturellement bon et que par conséquent rien n’est au-dessus
de lui. Le long travail de la Réforme avait accompli son œuvre, l’Homme
ne connaissait plus la honte, tout comme Rousseau qui abandonnait ses
cinq enfants sans vergogne. Les
utopistes et les idéologues du XIXe
siècle vont s’appuyer sur ce nouveau contrat social pour construire une
société financée par les banquiers internationaux.
Écarté du pouvoir, le clergé catholique ne pouvait plus lutter contre
toutes les manipulations, contre toutes ces utopies qui laissaient
croire au peuple souverain qu’il allait enfin diriger sa destinée vers
des lendemains qui chantent. Depuis la Révolution française, force est
de constater que le peuple n’a pas été convié au banquet par la nouvelle
oligarchie, se contentant
des jeux et du pain, car le pouvoir ne se
partage pas. En revanche, la Révolution a inventé la division
droite/gauche à partir de laquelle les gens vont s’affronter autour
d’idéologies qui n’apportent que ruines et guerres.
L’avènement du nihilisme politique
Ces philosophes mis au Panthéon par la Révolution, après avoir mis la
religion au ban de la société ainsi que sa doctrine morale, abolirent
la distinction entre le bien et le mal. L’homme n’ayant de compte à
rendre qu’à lui-même, a transformé sa conscience en une soi-disant
objectivité. Entre une évolution spirituelle et un matérialisme laïque,
le choix ne sera qu’illusoire. De ces théories politico-philosophiques
du XIXe siècle émergea ce
rationalisme matérialiste qui imposa la
primauté des idéaux sur la vie humaine. L’évidence du
modernisme libertaire et égalitariste devait s’affirmer, quitte à envoyer des
millions de personnes à une mort certaine et à détruire une civilisation
vieille de plus d’un millénaire.
Le socialisme/communisme et le capitalisme/libéralisme vont
s’affronter dans une guerre idéologique qui perdure encore de nos jours.
La
dialectique hégélienne contemporaine repose sur l’affrontement de
ces deux faces qui ne sont qu’une seule farce. Si en apparence il existe
des différences de projet de société, ces doctrines sont en fait la
résurgence du nihilisme politique. Ce dernier n’a pas seulement été
déployé en Russie, sous forme d’
anarchie, il reste une charge contre le
divin et contre tout fondement moral ancien. Dans ce terreau fertile,
les grands penseurs, de
Marx à
Hegel, ont opposé deux types de
civilisations (une sorte de
querelle entre Anciens et Modernes) mais
surtout ont échafaudé un nouveau paradigme sur lequel les Hommes
allaient se déchirer.
Les puissants de ce monde profitaient de cette révolution permanente
pour dépecer et s’octroyer le pouvoir laissé vacant par l’ancien régime
et le clergé. C’est pourquoi le XIXe siècle vit aussi l’avènement des
sectes occultes, reflets de ce nihilisme politique qui ne pouvait
prospérer que dans le secret, à l’inverse de la religion ancienne. La
théosophie de
Blavatski ou la
Golden Dawn d’
Aleister Crowley
éblouissaient la haute société oisive, les intellectuels refoulés pour
construire un nouveau tissu social élitiste bâti sur un
syncrétisme
religieux avec des
rituels palladistes. L’élite du monde Anglo-saxon se
partageait en deux grands courants de pensées d’où émergèrent en cette
fin de XIXe siècle, la
Round Table et les
Fabians. Ces deux sociétés
secrètes avaient un but commun malgré leurs différences (la Round Table
représente plutôt les idées anglo-saxonnes du capitalisme et des WASP
alors que les Fabians se réclament des idées de Ruskin c’est-à-dire le
socialisme d’État) :
former les élites dirigeantes sous l’œil
bienveillant et avec les capitaux des plus grands financiers du temps.
La réalisation de cet ordre nouveau va se concrétiser lors du XXe
siècle : les guerres mondiales vont être le moyen pour éradiquer
définitivement les restes de l’ancien ordre et faire place au nouvel
ordre mondial (Ordo Ab Chaos). Mondialisme, mondialisation ou nouvel
ordre mondial, qu’importe le terme, la fin justifie les moyens des
oligarchies modernes : « La politique est l’art d’empêcher les gens de
se mêler de ce qui les regarde », cette phrase de
Paul Valéry traverse
les âges sans prendre une ride. Afin de mettre définitivement hors
d’état de « nuire » les derniers résistants à l’humanisme et au
nihilisme, il fallait trouver un stratagème. Le nationalisme était le
remède à ce problème : cette doctrine guerrière s’imposait pour amener
les peuples à s’entre-tuer : «
La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas » (toujours Paul Valéry), pour renforcer la mainmise des
financiers sur l’économie mondiale et détruire l’
État-nation.
Les conséquences de la première guerre mondiale
A la fin de la première guerre mondiale, une nouvelle étape avait été
franchie : les piliers de l’ancienne civilisation, l’Europe des rois et
des
autocrates avait été éradiquée, curieusement, à l’exception de la
plus nocive de toute, les
Windsor. Les États-nations, un gouvernant/un
peuple, se sont disloqués : les financiers secrets conduisaient la
modélisation de l’Europe en accord avec un humanisme dévoyé au service
des idéologies
mondialistes. L’ancien monde a été balayé, les hommes ont
été envoyés dans une effroyable boucherie. Les peuples européens ruinés
et affamés étaient pourtant en plein essor économique, c’était « la
belle époque ». Le
traité de Versailles portait en germe les causes de
la seconde guerre mondiale. Sur ces ruines, les banquiers de Wall Street
se sont gavés (
les barons rouges), les Anglais et les Américains se
sont partagés le pétrole mondial sur les cendres de l’
Empire ottoman.
Les idéologies ont eu raison des hommes et les financiers des États
En ce début de XXe siècle,
le parti catholique n’est plus :
la laïcité a porté le coup de grâce. Cette nouvelle religion consanguine
des
aspirations jacobines et de son
culte de l’être suprême, jette aux
oubliettes les dernières illusions de restauration de l’ordre ancien. La
nouvelle norme laïcarde « est d’autant moins discutée qu’elle utilise à
son profit une rhétorique moralement gratifiante de tolérance qui
masque sa très réelle intolérance à l’encontre de ce qui n’est pas
elle-même »
[1].
Depuis 1905, ce dogme anathémise les trublions du
prêt-à-penser médiatique. Malheur aux mal-pensants, vite calomniés et maudits par les
théocrates de la laïcité.
La première guerre mondiale, initiée grâce à la résurgence du
nationalisme et du
nihilisme, permit le bouleversement souhaité par les
financiers : intrusion des États-Unis dans les politiques européennes
(même si certains croient encore à la
doctrine Monroe : sur 239 ans
d’existence les États-Unis ont été 222 ans en guerre
[2]),
brutalisation des comportements,
révolution bolchevique,
révolution fasciste en Italie,
révolution nationale-socialiste en Allemagne. Les
affaires concluent avec les dictatures nouvellement créées sont toujours
plus lucratives. Les idéologies politiques d’extrême-droite ou de
gauche donnaient l’illusion à la piétaille d’un retour à un pouvoir
autocratique. Mais ces nouveaux dictateurs, abreuvés d’idéologie
mondialiste et de révolution mondiale, servaient une nomenklatura
financière anglo-saxonne qui tirait les ficelles (bien que quelques
impondérables aient perturbé leurs desseins comme l’arrivée de
Staline
au pouvoir). L’histoire continuait son cours : la guerre qui s’en suivit
allait saigner l’Europe, les déportations et les camps de la mort en
prime. La
brutalisation avait atteint son paroxysme.
De la guerre sanglante à la guerre froide
Le monde allait tomber dans la plus grande hypocrisie idéologique,
dans une parodie de guerre mais jamais les profits ne furent aussi
importants.
Les démocrates,
contempteurs des vertus mondialistes et les marxistes,
thuriféraires d’une solidarité internationaliste, se sont affrontés
pendant plus de cinquante années de guerre froide. La
doctrine Jdanov
contre l’endiguement américain, illusion politique qui a rythmé la vie
du monde jusqu’à l’effondrement de l’
URSS. Chacun avait sa chasse gardée
et dominait sa partie du monde, la peur alimentait les débats, les
peuples ne restant que des pions sur ce grand échiquier.
L’avènement du mondialisme
La seconde guerre mondiale terminée, un nouvel ordre mondial
s’élabore. L’Europe définitivement écartée des décisions substantielles
au renouveau, s’en remettait aux deux vainqueurs, aux deux dogmes
mondialistes. Ils allaient imposer une vision du mal au monde, chaque
camp prétendant représenter le bien, ancien apanage de l’Église qu’ils
combattirent tous deux. Les trois protagonistes de
Yalta s’attachèrent à
démanteler les
empires coloniaux européens, selon l’adage utilisé
depuis la Révolution française :
le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. C’est en vertu de cet
axiome que l’
OTAN bombarde des
populations et que nos célèbres humanistes justifient leurs préceptes
belliqueux. Alors que nos élites baignent dans un flot de concepts
« misanthromanistes », jouant à la guerre froide, la révolution mondiale
suit son cours, la civilisation européenne se meurt petit à petit.
Les intellectuels invitent les pays européens à un nouveau fantasme :
les États-Unis d’Europe censés nous protéger de l’ogre communiste. Le
combat contre le mal, venu de l’est étant assuré, quel est le remède
contre le mal venu de l’ouest ? Aucun puisque la dialectique américaine
est assez simpliste : vous êtes avec eux ou contre eux, comme le
formulait Georges Walker Bush après les attentats des tours jumelles. De
plus, les Européens ne pouvaient plus se battre : leurs élites étaient
formées dans l’
Ivy league ou dans les universités anglaises,
c’est-à-dire les séminaires du projet mondialiste. Ces dernières
n’avaient plus qu’à trahir leurs concitoyens en bradant l’Europe aux
multinationales. La formation des élites au projet mondialiste se
poursuit dans les think tank, antichambres de la mondialisation sauvage,
qui pullulent depuis l’après-guerre :
Bilderberg,
forum de Davos,
Trilatérale, le
Club de Rome, etc. Ces sherpas impulsent les politiques,
maintiennent l’ordre financier établi par les banquiers après la
première guerre mondiale et ne cesse de s’hypertrophier :
libéralisation des échanges, «
bankstérisation » de l’économie.
Les arcanes du mondialisme se retrouvent donc en place dès
l’après-guerre :
plan Marshall contre démocraties populaires, OTAN
contre
pacte de Varsovie,
Voice of America contre la
Pravda, etc.
Pourtant dans l’officine du nouvel ordre mondial, le siège de l’
ONU,
rien n’opposait les deux hyperpuissances, sauf les effets de style tels
ceux de
Khrouchtchev ou
Kennedy. D’ailleurs
Harry Dexter White, espion
soviétique, démasqué sous
Truman fut « condamné » à prendre la tête du
FMI en 1946. Chacun œuvrait vers le but ultime en divisant l’humanité
pour l’englober dans le village mondial. Les illusions sociales des
30 glorieuses permettaient aux occidentaux de rester aveugles face aux
menaces et aux manipulations. Les progrès technologiques entretenaient
le mirage d’une condition matérielle confortable. Les financiers en
profitaient pour construire arbitrairement le monde que nous connaissons
actuellement. Dans l’ombre, les multinationales florissaient, les
bourses entretenaient la cupidité des manieurs d’argent alors que les
dettes nationales explosaient après les chocs pétroliers. Ces aspects du
monde moderne mirent à mal les apparences car il ne peut y avoir
d’enrichissement dans l’impécuniosité. Le revers de la médaille devient
apparente : chômage de masse, paupérisation de l’Occident, pertes des
libertés fondamentales, insécurités, etc. Cependant, l’ONU ou l’Union
Européenne, prétendues garants des droits de l’homme, font preuve d‘un
mutisme assourdissant devant les pillages des seigneurs mondiaux.
L’état de nécessité reconnu depuis 3000 ans dans toutes les constitutions, y compris les leurs, semble leur échapper totalement.
Où sont passées les chantres de la liberté, les grands défenseurs de
l’égalité, censées nous prémunir des autocrates et de l’Église ? Dans
quelle mesure les sociétés fraternelles nous ont offert ce droit au
bonheur pourtant si proclamé dans leurs diverses Constitutions ? A quoi
sert l’ouverture des frontières si les peuples ne peuvent bénéficier
d’une justice sociale ni de moyens décents pour se déplacer ?
Si ceux qui nous ont inventé ces mirages ne respectent pas les plus
petites lignes, depuis Rousseau, où se trouve cette souveraineté
populaire ? Comment qualifier ce système politique ? Si l’arbitraire
royal a été supprimé au nom d’un arbitraire idéologique et plus sûrement
« financiaro-mondialiste », nos élites ne valent pas mieux que celles
qu’elles ont détruite jadis. Pire encore, le jeu de dupes instauré
depuis la fin des guerres mondiales, entretient la duplicité des
gouvernants soi-disant admis comme les protecteurs des valeurs
démocratiques, mais plus certainement des familles oligarchiques.
Et maintenant ?
L’
effondrement du bloc communiste nous a offert un spectacle
remarquable. Alors qu’il ne reste plus qu’aux masses le choix entre le
socialisme démocratique ou la
démocratie sociale, le capitalisme
mondialisé trône sur les décombres d’un combat idéologique faisandé.
Malheureusement pour la piétaille, la lutte de l’empire du mal contre
celui du bien, sous la houlette du complexe militaro-financier, s’est
muté en combat de l’axe du bien contre celui du mal, pour le plus grand
bonheur de l’industrie de l’armement. Depuis la fin de la guerre froide,
les tensions se sont déplacées vers le Moyen-Orient confirmant ainsi la
théorie de
Samuel Huntington :
le choc des civilisations. Dans un de
ses chapitres, il explique les caractéristiques des guerres
civilisationnelles
[3]
où dans ce genre de conflit les adversaires cherchent souvent à
« conquérir un territoire et d’en éliminer les autres peuples par
l’expulsion, l’assassinat ou les deux à la fois, c’est-à-dire la
purification ethnique ». Il ajoute aussi ceci : « les guerres
civilisationnelles […] sont des conflits qui s’éternisent. Ils durent en
moyenne six fois plus longtemps que les guerres entre états ». Ce choc
des civilisations est décrit comme un affrontement entre l’Occident et
le monde musulman. Toute la propagande occidentale vise donc à
« démontrer que des hordes de terroristes musulmans
[4] »
pourraient traverser nos frontières afin de déstabiliser l’Europe.
Vaste programme puisque depuis les attentats du 11 septembre, ce sont
bien les Occidentaux qui financent les islamistes pour créer les
conditions favorables aux diverses révolutions. Étonnamment, les peurs
autrefois tournées vers le communisme s’orientent cette fois vers
l’islam. Le discours officiel de nos élites ou gouvernants tend à nous
montrer les risques du développement de l’extrémisme, qu’eux-mêmes
alimentent en armes et en logistiques
[5].
Si une troisième guerre mondiale devait se déclarer à travers une
guerre civilisationnelle, les élites ne pourraient pas s’y prendre
autrement. Peut-être s’inspirent-ils de la vision d’
Albert Pike qui
pensait que trois guerres mondiales auraient lieu et que la dernière
amènerait le monde musulman à affronter les sionistes et leurs alliés…
D’autre part, si l’on s’intéresse au cas français, l’idéologie
dominante est centrée sur une laïcisation outrancière et sur une liberté
d’expression cadenassée.
Les élus cherchent à ostraciser le religieux de la société mais
particulièrement celui qui concerne le catholicisme et l’islam. Les
Catholiques sont tournés en ridicule par les médias (comme ce fut le cas
lors des manifestations sur le mariage homosexuel), les musulmans sont
la cible du Front National et de l’UMP. Ces derniers étant déjà pointés
par l’oligarchie mondialiste, nos élus suivent le sens du vent. Les
lieux de culte peuvent être dégradés
[6], des actes racistes à l’encontre de femmes voilées
[7]
peuvent être pratiqués, le silence des médias interroge. Surtout que
les actes contre ces deux religions sont en constante augmentation. En
fait, depuis que le
CRIF se rapproche des dirigeants du FN
[8] et leur mutation politique, on a l’impression que les idées d’Huntington se sont définitivement importées en France.
Chaque fait divers ou attentat devient une justification pour créer
des lois toujours plus liberticides et malheur à ceux qui s’opposent à
cette dictature de l’esprit.
In fine, l’État français sombre dans un combat idéologique défendant
des préceptes iniques (
financiarisation de l’économie, guerre
civilisationnelle, accumulation de lois liberticides) en totale
inadéquation avec les valeurs républicaines et démocratiques. La
Révolution française prétendait représenter la modernité contre
l’obscurantisme catholique. Depuis trop longtemps, les droits naturels
revendiqués par les
Lumières sont relégués derrière la lutte contre le
terrorisme et la contestation. On peut donc se demander, en s’inspirant
d’une citation de
Suarez[9]:
quand un état ne défend plus les
droits naturels, ne serait-il pas en
train de tomber un arbitraire politique qui est tout simplement le
domaine des états
despotiques. La civilisation ancestrale européenne a
disparu, les chantres du nouvel ordre mondial ont définitivement
corrompu les valeurs humaines et les droits les plus élémentaires.
[1] Venner D., « le siècle de 1914 », p10.
[2] http://reseauinternational.net/les-etats-unis-ont-ete-en-guerre-222-des-239-annees-de-son-existence/
[3] S. Huntington, « le choc des civilisations », p.278.
[4]
http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2015/04/23/31002-20150423ARTFIG00271-ivan-rioufol-l-immigration-une-menace-pour-l-europe.php
[5] Voir LAILn°1
[6]
http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/16/2088361-le-cimetiere-de-castres-saccage-200-tombes-vandalisees.html
[7] http://www.slate.fr/story/99693/laicite
[8] http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2015/02/leloge-du-crifa-marine-le-pen.html
[9] Disciple de St Thomas d’Aquin